Ammons Albert

Albert C. AMMONS

(Pianiste)

Né à Chicago (Illinois) le 23 septembre 1907
Décédé à Chicago (Illinois) le 2 décembre 1949
Père du saxophoniste Eugene «Gene» Ammons (1925-1974).
Il commence à apprendre le piano à l’âge de dix ans et, avec son ami d’enfance, le pianiste Meade « Lux » LEWIS , étudie et imite le jeu des pionniers du boogie-woogie, tels qu’ Hersal THOMAS et Jimmy YANCEY.
Il joue comme soliste dans divers clubs de Chicago au cours du milieu des années vingt, mais en 1927 il travaille avec Meade « Lux » LEWIS comme chauffeur de taxi et vit dans une petite pension avec le pianiste « Pine Top » SMITH qui lui apprend à jouer son « Pine Top’s Boogie-Woogie ». Au cours de l’été 1929 il est avec les « Fran çois Moseley’s Louisiana Stompers». En 1930 et 31 il occupe le poste de second pianiste dans la formation de « William Barbee and his Head Quarters ». De 1931 à 1934 il est dans le « Louis P. Banks and his Chesterfield Orchestra ». Il forme alors un sextette : les « Albert Ammons Rhythm Kings » comprenant le très jeune (16 ans) contrebassiste Israel CROSBY. Il joue avec cet orchestre au « Club Delisa » de juillet 1935 à janvier 1936, enregistrant sa version du «Pine Top’s Boogie Woogie» sous le titre de « Boogie Woogie Stomp » (1936).
Après plusieurs engagements comme soliste ou chef d’orchestre, il se rend à New York où il participe en vedette au premier concert « Spirituals to swing » au « Carnegie Hall » le 23 décembre 1938. C’est à cette époque qu’il commence une longue association avec le pianiste Pete JOHNSON , et leur duo de Boogie Woogie se produit régulièrement au « Cafe Society » de la fin des années trente au début des années quarante. Le duo s’élargissant parfois en trio avec le renfort de Meade « Lux » LEWIS. En 1942 il participe avec Pete Johnson et la chanteuse Lena HORNE au film « _Boogie Woogie Dream_ ». Au cours des années quarante il travaille régulièrement avec Pete JOHNSON , effectuant quelques tournées avec des résidences à Hollywood et à Chicago, et enregistre. Il effectue également une tournée en duo avec le chanteur « Big Joe » TURNER. En janvier 1945 il se produit à l’« Apollo » de Harlem avec Pete JOHNSON et « Big Joe » TURNER.
Au milieu des années quarante il doit interrompre ses prestations, souffrant de paralysie des mains. Rétabli, il accompagne le Rev. Dwight « Gatemouth » MOORE à Madison (Wisconsin) en mars 1946. En janvier 1947 il est au « Red Moon Lounge » de Chicago et enregistre avec son fils Gene (1947). Il continue à jouer à Chicago et travaille aussi avec Pete JOHNSON au « Streets of Paris » de Los Angeles en 1947 ou 1948. Début 1949 il rejoint l’orchestre de Lionel HAMPTON et décède à Chicago le 2 décembre 1949. Il avait joué au « Mama Yancey’s Parlour » quelques jours avant sa mort.