Lee Julia

Julia LEE

(Pianiste et chanteuse)

Née à Boonville (Missouri) le 13 ou 31 octobre 1902
Décédée à Kansas City (Misoouri) le 8 décembre 1958
Sa date de naissance a souvent été donnée comme le _31_ octobre, mais son certificat de décès mentionne le _13_ octobre !
Sœur du pianiste, saxophoniste et chef d’orchestre George E. LEE (1896-1959). Leur père était violoniste. Dès l’âge de quatre ans elle chante avec le trio à cordes dirigé par son père.

À l’âge de dix ans elle étudie le piano avec Charles WILLIAMS et « Serap » HARRIS. Durant son adolescence elle chante dans un orchestre d’enfants avec le contrebassiste Walter PAGE. Elle étudie à la « Western University » et devient professionnelle en 1916. Elle travaille surtout dans l’orchestre de son frère de 1920 à 1933. Lorsque la carrière de son frère décline, elle se lance dans une carrière de soliste animatrice et travaille le plus souvent à Kansas City pour de longues résidences au « Milton’s Tap Room » (1933-1948). Entre temps elle effectue de mini tournées et une courte résidence au « Three Deuces » de Chicago en 1939. En 1949 elle se produit à la _Maison Blanche_ devant le Président Truman. De 1944 à 1952 elle enregistre pour Capitol avec des orchestres de studio comprenant le saxo-clarinettiste Tommy DOUGLAS , le pianiste Jay McSHANN , le batteur Baby LOVETT , le saxophoniste Henry BRIDGES , Le trompettiste Ernie ROYAL , le tromboniste Vic DICKENSON , le contrebassiste Red CALLENDER , le saxophoniste alto Benny CARTER et le vibraphoniste Red NORVO. Elle apparaît dans le film _The D élinquents _en 1957.
En 1949 elle travaille au « Ciro’s » de Los Angeles, et à la fin de 1950 elle quitte le « Tiffany’s » pour revenir à Kansas City, jouant en résidence au « Cuban Room ». Elle continue à jouer souvent à Kansas City au long des années 1950s et termine sa carrière au « High Ball Bar » en 1958.
Elle est décédée à Kansas City le 8 décembre 1958.

Sherman Jimmy

James Benjamin «Jimmy» SHERMAN

(Pianiste et arrangeur)

(Orchestre Stuff Smith , Jimmy Sherman debout pres du piano)

Né à Williamsport (Pennsylvanie) le 17 août 1908
Décédé à Philadelphie (Pennsylvanie) le 11 octobre 1975
Il reçoit ses premières leçons de piano de sa sśur, puis étudie avec divers professeurs particuliers. Il commence à jouer dans des orchestres de danse locaux et travaille parfois avec la formation de Jimmy GORHAM à et autour de Philadelphie avant d’obtenir son premier engagement professionnel dans l’orchestre d’ Alphonso TRENT sur les bateaux des Grands Lacs (1930). En 1931 il travaille avec le trompettiste « Peanuts » HOLLAND , le saxophoniste Al SEARS (1932), le violoniste « Stuff » SMITH (1933-34,1936) et la pianiste et chanteuse Lil ARMSTRONG (1935, 1937) comme pianiste de son big band. En 1936-37 il enregistre avec les chanteurs Putney DANDRIDGE , Lil ARMSTRONG , Mildred BAILEY et Billie HOLIDAY.
De 1938 à 1952 il travaille comme accompagnateur et arrangeur d’un groupe vocal « The Chriotters » incluant une tournée en Europe en 1948. Il retourne ensuite en Pennsylvanie où il continue à jouer jusque dans les années 1970s, dont une résidence de trois ans au « Tally Ho », motel près de Valley Forge. En 1960 il entame une longue résidence au « Miss Jeanne’s Crossroad Tavern » où il joue régulièrement jusqu’en 1969.
Il est décédé à Philadelphie le 11 octobre 1975.

Flowers Pat

Ivelee Patrick «Pat» FLOWERS

(Pianiste et chanteur)

Né à Detroit (Michigan) le 16 octobre 1917
Décédé à Detroit (Michigan) le 6 octobre 2000
Il commence sa carrière professionnelle à Detroit à l’âge de 18 ans comme pianiste intervenant pendant les pauses au « Uncle Tom’s Cabin ».
Il se rend à New York pour la première fois en 1939, joue pour quelques soirées privées et rend visite à son idole « Fats » WALLER au « Yacht Club ». Quelques mois plus tard il revient à New York pour jouer en résidence au « Swing Club », puis devient pianiste jouant pendant les pauses au « Famous Door » en 1940.
En 1941 il se produit dans les clubs de Philadelphie, notamment au « World’s Fair » et enregistre pour la première fois en juin de cette même année. Il joue ensuite en résidence au « Tony Pastor’s » à New York, puis retourne à Detroit et commence une longue association avec le « Baker’s Keyboard Lounge » où il apparaît régulièrement jusqu’au milieu des années 1950s. Il reste basé à Detroit, tournant occasionnellement jusqu’en octobre 1943, lorsqu’il retourne à New York et joue fréquemment avec « Fats » WALLER au « Greenwich Village Inn ». Après la mort de «Fats» en décembre, il est engagé comme successeur de son idole par Ed Kirkeby (manager de «Fats» Waller). Il joue alors en résidence au « Ruban Bleu » et au « Caf é Society Uptown», participe à des émissions de radio comprenant des shows à la mémoire de «Fats» Waller en février 1945. Il fait aussi une série d’enregistrements en 1946-47 avec un orchestre modelé sur le «Rhythm» de «Fats».
Il apparaît dans trois soundies : « Scotch Boogie », « Dixie Rhythm » et « Coalmine Boogie » (tous en 1945).
Vers 1948 il revient à Detroit où il travaille surtout pour le restant de sa vie. Il effectue une longue résidence au « Danish Inn » de Farmington (Michigan) de 1974 à 1983. Il enregistre encore en 1972, et en 1975 participe à une tournée en Europe intitulée « A Tribute to Fats Waller » en compagnie du pianiste Johnny Guarnieri , tournée au cours de laquelle il enregistre à Paris pour le label «Black and Blue».
L’année de sa disparition, il jouait encore au « Grosse Pointe Country Club » de Detroit.
Il est décédé à Detroit (Michigan) le 6 octobre 2000.

Clark Garnet

Garnet CLARK

(Pianiste)

Né à Washington D.C. vers 1916
Décédé à l’Hôpital Saint-Rémy de Gray, en Haute-Saône (France) le 30 novembre 1938
Vers 1930 (à 14 ans) il joue dans l’orchestre du batteur Tommy MYLES , et en 1934 il se rend à New York où il joue chez « Pods and Jerry’s », accompagnant la chanteuse Billie HOLIDAY. Il est remarqué favorablement par le producteur John HAMMOND et par le saxophoniste Charlie BARNET. Il travaille alors pour Barnet comme pianiste pendant les pauses de l’orchestre, et plus tard joue avec l’orchestre dans des dîners spectacles. Il est un des premiers artistes noirs à se produire avec des blancs.

En octobre 1934 il enregistre avec le chef d’orchestre pianiste et arrangeur Alex HILL. En juillet 1935 il se rend en France avec le saxophoniste Benny CARTER pour rejoindre l’orchestre de Willie LEWIS , déclarant l’âge de dix-neuf ans (qui est la seule source de repère pour sa date de naissance).
Il commence alors une carrière de soliste à Paris, et en novembre 1935 enregistre trois faces. En 1936 il accompagne la chanteuse Adelaide HALL pour une tournée en Suisse.
Son comportement devient de plus en plus excentrique, et à l’automne 1937, il doit être interné à l’Hôpital Ste Anne à Paris pour schizophrénie. Puis, transféré ŕ l’Hôpital Saint-Rémy (situé ŕ Gray en Haute-Saône), il y finit sa vie et y décède le 30 novembre 1938.

Taylor Billy

William Edward «Billy» TAYLOR

(Pianiste et Enseignant)

Né à Greenville (Caroline du Nord) le 24 juillet 1921

Élevé à Washington, il reçoit ses premières leçons de piano à l’âge de sept ans. Sa famille préfère la musique classique, mais un oncle lui fait connaître les grands pianistes de jazz et il copie les enregistrements de « Fats » WALLER , Teddy WILSON et autres. Au collège, il apprend également le saxophone ténor, mais découragé par les facilités de son camarade de classe Frank WESS , il abandonne cet instrument.
En 1942 il étudie la musique au « Virginia State College », puis commence à travailler professionnellement; il joue un soir avec l’orchestre de Count BASIE et rencontre le batteur Jo JONES qui devient son mentor en jazz et un fidèle supporter de sa carrière. En 1944 il se rend à New York et décroche immédiatement deux brefs mais extraordinaires engagements, jouant avec le quartette du saxophoniste Ben WEBSTER au « Three Deuces », et lorsque Webster ne joue pas, avec le trompettiste « Dizzy » GILLESPIE et le contrebassiste Oscar PETTIFORD de l’autre côté de la rue, à l’« Onyx Club », leur pianiste Bud Powell étant souvent introuvable.
Il travaille en free lance avec le contrebassiste John KIRBY , le chanteur Noble SISSLE , la chanteuse Ethel WATERS et d’autres, jouant avec le violoniste Eddie SOUTH à New York et à Chicago (1944). Il joue également à New York avec le saxophoniste Walter « Foots » THOMAS. En 1945 il rejoint la formation du batteur Cozy COLE , qui comprend son homonyme le contrebassiste Billy TAYLOR (sans lien de parenté), dans le show « The Seven Lively Arts » et joue et enregistre avec le violoniste « Stuff » SMITH. Au début de 1946 il tourne comme membre du trio du contrebassiste « Slam » STEWART en remplacement d’Erroll Garner. À l’automne 1946 il vient en Europe où il demeure jusqu’au printemps 1947 avec l’orchestre du saxophoniste Don REDMAN , puis avec de petites formations générées à partir de musiciens de Don Redman dont la tournée était terminée.
De retour à New York, il co-dirige avec le saxophoniste Budd JOHNSON un groupement qui comprend le trompettiste Kenny DORHAM , le guitariste John COLLINS , le contrebassiste Lloyd TROTMAN et le batteur Charlie SMITH. Par la suite il joue avec le percussionniste MACHITO et explore le jazz latin avec ses propres formations. En 1951 il devient le pianiste maison du « Birdland » où il joue avec le saxophoniste Lester YOUNG , les trompettistes « Dizzy » GILLESPIE et Roy ELDRIDGE , les saxophonistes Stan GETZ , Lee KONITZ , Gerry MULLIGAN et Charlie PARKER et d’autres solistes au sein de all stars bop comprenant une section rythmique composées outre Taylor lui-même, du contrebassiste Charlie MINGUS et du batteur Art BLAKEY , Oscar PETTIFORD et Jo JONES ou Pettiford et Blakey. À partir de 1952 il dirige son propre trio avec le contreba ssiste Earl MAY (1951-59) et le batteur Charlie SMITH (1952-54) puis Ed THIGPEN (1956-58).
Au cours des années 1950s son intérêt pour l’enseignement du jazz se concrétise par quatre brefs cours élémentaires de styles de piano. Au cours de ces années, il écrit aussi des articles pour des magazines lus dans les écoles de musique et supervise la série d’émissions télévisées « The Subject is Jazz » (1958). Grâce à ces activités et, plus tard, grâce à la diversité de son jeu qui l’aide à s’établir en 1965, il devient un interprète respecté des arts en général et du Jazz en particulier.

Au début des années 1960s, son trio qui comprend le contrebassiste Joe BENJAMIN et le batteur Ray MOSOW joue seulement par intermittence, tandis qu’il travaille comme disc jockey à New York et continue son activité d’enseignant.
De 1969 à 1972 il dirige un orchestre de onze musiciens pour le « David Frost Show » à la télévision, tout en travaillant dans les clubs de jazz en trio avec le contrebassiste Bob CRANSHAW et le batteur Bobby THOMAS Jr. Au cours des années 1970s il écrit six petits livres sur les styles de piano, les arrangements en petite formation et l’harmonie.
En 1975 il obtient à l’« Universit é du Massachusetts» un diplôme pour sa dissertation « The History and Developement of Jazz Piano: a new perspective for educators ». Il publie par la suite « Jazz Piano: History and Developement »en 1982. De mai 1977 à septembre 1980 il collabore régulièrement à la revue « Contemporary Keyboard », Il initie et dirige le programme de radio « Jazz alive ». De 1981 aux années 1990s il présente des interviews et joue sur CBS Television , apparaissant régulièrement dans le show de Charles Kuralt « Sunday Morning ».
Il continue à jouer avec son trio comprenant le contrebassiste Victor GASKIN et les batteurs Bobby THOMAS et Freddie WAITS (vers 1980) et Keith COPELAND (1980s), puis de nouveau Bobby THOMAS de 1988 au début des années 1990s.
En 1988 il fonde son propre label d’enregistrement « Taylor Made ». Dans les années 1990s il obtient une chaire à l’« Universit é du Massachusetts», et en 1994 sa carrière est honorée au « Carnegie Hall » par « Billy Taylor: My first 50 years in Jazz » au cours du JVC Jazz Festival.
Il continue ensuite à diriger de nouvelles séries pour la « National Public Radio » et se produit à « Jazz Plaza » à La Havane (Cuba) en décembre 1997.

Townsend Bross

Elvie Jr. «Bross» TOWNSEND

(Pianiste)

(source crownpropeller.worldpress.com)

Né à Princeton (Kentucky) le 18 octobre 1933
Décédé à? le 12 mai 2003
Il est initié à la musique par son père qui était pianiste et jouait dans le style d’Earl Hines, et commence à étudier le piano à l’âge de sept ans. En 1951 sa famille s’installe à Cleveland où il accompagne quelques chanteurs locaux comme « Little Jimmy » SCOTT et Wynonie HARRIS. Il étudie alors les arrangements et la composition au « Cleveland Institute of Music ». En 1953 il tourne et travaille en free lance avec les saxophonistes Gene AMMONS et John COLTRANE et quelques musiciens de blues tels que Memphis SLIM et Jimmy REED.
En 1959 il s’installe à New York où il demeure actif jusqu’ŕ la fin des années 1990s. Au cours de ces années, il travaille avec la chanteuse Carrie SMITH , le clarinettiste Woodie HERMAN et la chanteuse Diana ROSS.

Au cours des années 1980s il effectue plusieurs tournées en Europe avec Carrie SMITH.
Malheureusement, au cours de ces années, il devient complètement aveugle, conséquence du diabète, mais demeure toujours très actif. Il forme avec le contrebassiste Bob CUNNINGHAM un duo, puis un trio:« The Dynamic E B’s » avec l’ajout du batteur Bernard PURDIE. Il se produit également en soliste.
Il est décédé le 12 mai 2003.

Wiggins Gerry

Gerald Foster Sr. «Gerry» WIGGINS

(Pianiste et arrangeur)

Né à New York City le 12 mai 1922
Décédé à Los Angeles (Californie) le 13 juillet 2008
Père du contrebassiste Gerald Jr. J.J. WIGGINS. (alias Hassan Shakur)
Il reçoit des leçons de piano classique dès l’âge de quatre ans et joue du jazz au début de l’adolescence. Durant sa scolarité, il est influencé en entendant Art TATUM jouer à New York.
Devenu professionnel, il tourne avec le comédien Stepin FETCHIT , puis travaille dans l’orchestre de Les HITE (1942-43) et avec les frères De PARIS au « Ryan’s ». Il fait ensuite une tournée dans le sud avec Louis ARMSTRONG et en 1944 joue avec Benny CARTER. De 1944 à 1946 il effectue son service militaire à Fort Lewis (Wachington). Libéré de ses obligations, il passe plusieurs périodes à Seattle et à San Francisco. Il se rend ensuite à Los Angeles où il devient accompagnateur de la chanteuse Lena HORNE (1950-51). Par la suite il accompagne de nombreuses chanteuses, notamment Kay STARR , Eartha KITT et Helen HUMES (par intermittence jusqu’en 1974, puis régulièrement jusqu’ŕ la mort de la chanteuse). Il apparaît dans le court-métrage « _King Cole and his Trio_ » (avec le big band de Benny CARTER ) en 1950, ainsi que dans le programme de télévision « _The Swingin’ Singin’_ _Years_ » (1960). Au cours des années 1960s il travaille comme directeur et répétiteur de chant pour les studios de cinéma.
Pendant plusieurs décades, il dirige ses propres trios avec lesquels il enregistre; ses partenaires réguliers sont Joe COMFORT , Red CALLENDER , Charles DRAYTON et Andy SIMPKINS à la contrebasse et Bill DOUGLAS , Lee YOUNG et Paul HUMPHREY à la batterie. Il continue à jouer comme leader d’un trio et invite des solistes autour de Los Angeles et travaille avec des big bands , notamment celui de Gerald WILSON et le « Great American Jazz Orchestra ». Plus tard il joue occasionnellement avec le saxophoniste Scott HAMILTON (enregistrement en 1990 et 1991) et avec le trompettiste Bill BERRY (1990s). Il accompagne aussi des danseurs pour le « Jazz Tap Summit » à San Francisco (199s). On le voit régulièrement dans des parties et des festivals et parfois au Japon et en Europe, notamment pour une tournée en 1974 avec Helen HUMES et le quartette du saxophoniste G érard BADINI, et en 1977 pour une autre tournée avec le trompettiste Harry EDIDON. Il est également très demandé pour des séances d’enregistrement.
Il est décédé à Los Angeles le 13 juillet 2008.

Johnson J

Jay Cee «J.C.» JOHNSON

(Pianiste et compositeur)

(source internet)

Né à Chicago (Illinois) le 14 septembre 1896
Décédé à New York City le 27 février 1981
Il fait ses études à la « Wendell Phillips High School » et commence à travailler comme acteur, pianiste et chef d’orchestre à Chicago. S’étant rendu à New York, il effectue ses premiers enregistrements comme accompagnateur de la chanteuse Ethel WATERS au cours d’une session qui comprend sa propre composition _You can’t do what my last man did_ (1923). Au cours des années 1920s Andy RAZAF écrit des paroles pour un certain nombre de ses compositions. Plusieurs ont été enregistrées par divers artistes, notamment « Fats » WALLER : « _Travlin’ all alone_ , _Believe it beloved_ , _Jet Black Blues_ , _Louisiana_ , _Empty Bed Blues_ et _The joint is jumpin’_ ».
Il accompagne quelques chanteuses comme Helen HUMES et Martha COPELAND et un bon exemple de son style est : « _Do what you did last night/There’s been somme change made_ » (1928) crédité à la chanteuse Alice CLINTON , mais plus tard Johnson affirme être la toute jeune actrice Nina McKINNEY. Son seul enregistrement comme chef d’orchestre : « _Crying for you/Red-Hot Hottentot_ » par les « Five Hot Sparks » (1929) donne une idée de son style personnel.
Il enregistre en 1930 comme pianiste avec les « Swamplanders », conduits par le trompettiste Walter BENNETT. Cette année, il commence à écrire de la musique pour le théâtre et des revues et consacre son temps exclusivement à la composition.
Au cours de la 2nd Guerre Mondiale il travaille comme conducteur d’ambulance. En 1955 il vient en Europe avec le show « Jazz Train » dont il écrit la musique.
Il est décédé à New York le 27 février 1981.

Rena Jimmy

Jimmy RENA
(Pianiste et chef d’orchestre)

( Jimmy RENA et son orchestre avec Mano Rena , à gauche à la guitare, Anita Love (voc, g), Georges Herment (dr), Michel Warlop (vln))
(photo extraite du livre de Charles Schaettel , « De Briques et de Jazz » , éditions Atlantica, 2014)


Né à Montauban (France) le 9 mai 1918
Décédé à Palamós (Espagne) le 24 novembre 1995
Son nom véritable est René LARROQUE.
Dès l’âge de dix-sept ans, il est le pianiste de son lycée. Il fait alors connaissance de l’écrivain et batteur Georges HERMENT qui lui fait entendre des disques de Fats Waller , Louis Armstrong , Duke Ellington etc… Il est enthousiasmé. Herment lui fait connaître ensuite Hugues Panassié et Madeleine Gautier dont il devient vite très ami avec eux. Trois ans plus tard, étudiant à la Faculté de Toulouse, il décide d’abandonner ses études pour se consacrer au piano et au jazz. C’est alors qu’il fait la connaissance de Mano , elle aussi étudiante à Toulouse et l’épouse en 1942. Mano joue de la guitare. Le premier travail de Jimmy come pianiste est à Toulouse au cabaret « Chez Elle » avec le batteur André « Mac Kac » REILLES. Malheureusement, l’occupation stoppe ses activités, et il fait alors partie du « Théâtre aux Armées ». C’est là que Mano commence à l’accompagner à la guitare. Après la guerre, il reprend son métier de pianiste et de chef d’orchestre au « Grand Hôtel » de Font-Romeu où il accompagne le violoniste Michel WARLOP. Georges HERMENT tenait la batterie. Durant la période passée au « Théâtre aux Armées », il avait initié au jazz vocal une jeune fille de seize ans de St Céré : Anita LOVE. Il l’amène alors avec lui à Font-Romeu où ayant besoin aussi d’un clarinettiste, il engage Guy LAFITTE ; mais bien vite Jimmy et Mano lui expliquent que la clarinette n’est pas un instrument pour lui et qu’il s’exprimerait certainement mieux au saxophone. Le contrat terminé, il se rend avec Lafitte pour la première fois à Paris où Jimmy avance à Guy l’argent pour s’acheter un saxophone ténor. Un mois après leur retour, il en jouait déjà fort bien. Ils jouent à Montauban où Hugues Panassié remarque Guy et l’engage pour la tournée du chanteur et guitariste de blues Big Bill BROONZY. Jimmy et Mano font ensuite la connaissance du clarinettiste Milton « Mezz » MEZZROW qui se fixe en France peu après. C’est au Casino de St Céré qu’ils ont l’occasion de jouer ensemble, puis souvent à Cahors, Toulouse et tout le sud-ouest. Ils ont alors l’occasion d’accompagner de nombreux musiciens américains résidant en France ou de passage tels que le batteur Kansas FIELDS , le trompettiste Peanuts HOLLAND , le clarinettiste Albert NICHOLAS , le guitariste et chanteur T. Bone WALKER, le chanteur et pianiste Memphis SLIM ou le pianiste Willie « The Lion » SMITH. Ils font plusieurs saisons d’hiver dans les Alpes et enregistrent leur premier disque lors d’un passage à Paris. En 1962, le travail devenant de plus en plus difficile à trouver, ils décident de louer un local pour continuer à pratiquer leur musique et partent s’installer à Catella de Palafrugell en Espagne pour l’été. Ils font de même à St Lary dans les Pyrénées pour l’hiver. En 1979 ils organisent une mini tournée dans le sud-ouest de la France avec le trompettiste Wallace DAVENPORT , Guy LAFITTE au saxophone ténor et « Mac Kac » à la batterie. En 1985 ils enregistrent avec les frères GILI à Barcelone et, en octobre de la même année, ils accompagnent le guitariste Al CASEY avec un jeune batteur américain, Julian VAUGHAN qui joue ensuite avec eux pendant trois ans.
Jimmy RENA est décédé le 24 novembre 1995 et Mano le 1er décembre 2010.
Une rue porte son nom (Passatge Jimmy Rena) face à une plage de Calella de Palafrugell, province de Gérone, non loin de Palamós (Espagne).

Flanagan Tommy

Tommy Lee FLANAGAN

(Pianiste)

(source internet)
Né à Detroit (Michigan) le 16 mars 1930
Décédé à New York City le 16 novembre 2001
Il commence par étudier la clarinette à l’âge de six ans, et à onze ans se met à l’étude du piano classique, s’étant familiarisé dès son plus jeune âge avec l’instrument familial.
Dès l’âge de treize ans il travaille professionnellement autour de Detroit et, plus tard en 1947, il rejoint le vibraphoniste Milt JACKSON et le guitariste Kenny BURRELL au sein du septette du saxophoniste Lucky THOMPSON et joue également avec le saxophoniste Rudy RUTHERFORD. Il s’exprime dans un style influencé par Art Tatum, Teddy Wilson, Hank Jones et Bud Powell.
Durant son service militaire (1951-53) il rejoint le saxophoniste Billy MITCHELL dont le groupe comprend le trompettiste Thad JONES et son frère le batteur Elvin JONES au « Bluebird Inn ». En 1954 il devient membre du « Burrell’s Band ». En 1956 il se rend avec Burrell à New York où il remplace occasionnellement Bud Powell au « Birdland ». Il est alors profondément touché par la musique de Charlie PARKER. De septembre 1956 à septembre 1957 il travaille avec le contrebassiste Oscar PETTIFORD et avec le tromboniste Jay Jay JOHNSON. En septembre et octobre 1957 il est avec le trompettiste Miles DAVIS , puis de nouveau avec Jay Jay JOHNSON de janvier à octobre 1958. Fin 1958 il dirige son propre trio, puis rejoint le tromboniste Tyree GLENN , le trompettiste Harry EDISON (1959-60) et le saxophoniste Coleman HAWKINS (1961-62), incluant une tournée au Royaume Uni en 1962 avec Hawkins et le trompettiste Roy ELDRIDGE. Il joue ensuite en trio avec le guitariste Jim HALL et le contrebassiste Percy HEATH au « Five Spot ».
Il se fait surtout connaître comme pianiste et directeur musical de la chanteuse Ella FITZGERALD avec qui il travaille un certain nombre d’années : Juillet-août 1956, février 1963 à décembre 1965, à la fin de 1968 et à l’automne 1978. Il est également directeur musical du chanteur Tony BENNETT en 1966.
En 1978, lassé d’accompagner des chanteurs, il commence à travailler avec de petites formations, surtout en trio avec basse et batterie. Ces groupes continuent à jouer au cours des années quatre-vingts et quatre-vingt-dix avec divers partenaires.
Il est décédé à New York City le 16 novembre 2001.