McPARTLAND Jimmy

James Dugald « Jimmy » McPARTLAND

(Trompettiste)
James Dugald « Jimmy » McPARTLAND

Né à Chicago (Illinois) le 15 mars 1907
Décédé à Port Washington (New York) le 13 mars 1991
Frère du guitariste Dick McPARTLAND et époux de la pianiste Marian McPARTLAND.
Membre du cercle de jeunes musiciens blancs connu comme le « Austin High School Gang » et qui travaille sous le nom de « Blue Friars and The Red Dragons » aussi bien que sous d’autres noms.

À l’âge de dix-sept ans il est invité à remplacer Bix BEIDERBECKE au sein des « Wolverines ».
Il reste avec ce groupe pendant un an, puis travaille avec le chef d’orchestre Art KASSEL et d’autres avant de rejoindre l’orchestre du batteur Ben POLLACK à la fin de 1927.

À la même époque, avec d’autres membres de l’ « Austin High School Gang » , tels que le joueur de « kazoo » Red McKENZIE et les « Condon’s Chicagoans » , il fait des enregistrements qui définissent le style « Chicago Jazz ».
Comme soliste avec Ben POLLACK, il acquiert une renommée considérable, enregistrant souvent avec quelques amis musiciens comme le clarinettiste Benny GOODMAN et le tromboniste Jack TEAGARDEN sous divers labels et des noms différents tels que « The Lumberjacks » , « The Whoopee Makers » et « Irving Mills and his Hotsy-Totsy Gang ».

À l’automne 1929 il quitte Ben POLLACK et travaille en freelance à et autour de New York.
Au début des années 1930 il revient à Chicago et joue dans le groupement de son frère « The Embassy Four » (vers 1934-36).
Il dirige ensuite ses propres orchestres.

À cette époque, son groupe au « Three Deuces » comprend : le pianiste Floyd BEAN, le guitariste George BARNES et le saxo-clarinettiste Joe RUSHTON ainsi que vers 1940 la chanteuse Anita O’DAY.
Lorsque le cornettiste Bobby HACKETT rejoint l’orchestre du tromboniste Glenn MILLER en juillet 1941, McPartland prend sa succession comme chef d’orchestre chez « Nick’s ».
Six semaines plus tard il rejoint l’orchestre de Jack TEAGARDEN avec lequel il tourne pendant près d’un an.

À la fin de 1942 il effectue son service militaire, mais principalement dans l’infanterie, échouant en Normandie quelques jours avant le débarquement.
Lorsqu’il joue dans les shows itinérants de l’armée, il rencontre la pianiste anglaise Marian TURNER avec laquelle il se marie en Allemagne le 3 février 1945.
De retour aux USA, il dirige des groupements avec sa femme comme pianiste à Chicago et à New York.

À cette époque Jimmy est une figure reconnue des cercles de jazz traditionnel de New York et apparaît dans les clubs tels que « Nick’s » , « Eddie Condon’s » , « Lou Terras’s » , « Childs’ Paramount » et le « Central Plaza ». de même à Boston et dans d’autres villes.
En 1961 il rejoint ses amis d’enfance : le saxophoniste Bud FREEMAN, le pianiste Joe SULLIVAN et le batteur Gene KRUPA ainsi que d’autres pour « Chicago and All That Jazz » , une émission de télévision de la NBC.

À la fin des années 1960 la demande pour son style de jazz diminuant à New York, il voyage plus souvent, jouant dans d’autres villes américaines ainsi qu’en Afrique du Sud (1972).
Il obtient une grande ovation durant son hommage à Bix BEIDERBECKE au « Carnegie Hall » en 1975.
Il reste actif dans les années 1980, apparaissant et enregistrant dans des groupes avec Marian McPARTLAND au piano.
Bien qu’ils aient divorcé au début des années 1970, ils demeurent amis et se remarient avant sa mort qui survient le 13 mars 1991