Chamblee Eddie

Edward Leon «Eddie» CHAMBLEE

(Saxophoniste ténor)

Né à Atlanta (Géorgie) le 24 février 1920
Décédé à New York City le 1er mai 1999

Élevé à Chicago, il joue de la clarinette dans son école et après la fin de ses études à la « Chicago State University », dirige plusieurs orchestres dans l’armée de 1941 à 1946.
De 1946 au milieu des années cinquante il travaille comme leader d’une petite formation à Chicago et pendant cette période, enregistre avec le pianiste Sonny THOMPSON. Par la suite il joue dans l’orchestre de Lionel HAMPTON de 1955 à 1957 et vient en tournée en Europe avec cet orchestre en 1956.

À partir de 1957 il travaille à nouveau comme leader de petites formations. Durant cette période il fait un certain nombre d’enregistrements avec la chanteuse Dinah WASHINGTON (1957-58) avec qui il a été marié peu de temps.
En 1976 il revient en Europe avec l’organiste Milt BUCKNER et encore avec Lionel HAMPTON en 1977 et 1978, enregistrant avec les musiciens de l’orchestre. En 1976 il a aussi enregistré comme leader. En 1979 il participe à la « Grande Parade du Jazz » de Nice.

À la fin de 1982 il joue brièvement dans l’orchestre de Count BASIE comme saxophoniste alto et de 1982 à 1985, il est membre du « Shelbo’s Jump Band » dirigé par le batteur Shelton « Shelbo » GARY.
Il est décédé à new York le 1er mai 1999.

Thomas Joe Jr

Joseph Jr. «Joe» THOMAS

(Saxophoniste ténor et alto)

Né à Muskogee (Oklahoma) le 23 décembre 1908
Décédé à ? Le ?
Frère cadet du saxophoniste Walter « Foots » THOMAS (à ne pas confondre avec son homonyme vedette de l’orchestre Lunceford.)
Il commence à jouer professionnellement en 1927 avec les « Virginia Ravens », puis tourne en Pennsylvanie et dans l’Ohio avec l’orchestre de « Jelly Roll » MORTON , enregistrant avec cette formation à New York en 1929-30.
En 1930 il joue avec le batteur Cozy COLE , puis dans l’orchestre de la chanteuse Blanche CALLOWAY et en 1934 avec le contrebassiste et violoniste Vernon ANDRADE. Au début des années quarante on le retrouve avec le pianiste Dave MARTIN.
Il cesse de jouer en 1949 et devient professeur de chant et travaille au département artistique de DECCA (1949-50) puis de VICTOR (1950-51).
On ignore la suite de sa carrière ainsi que la date de son décès.

Wilson Dick

Richard «Dick» WILSON

(Saxophoniste ténor)

Né à Mount Vernon (Illinois) le 11 novembre 1911
Décédé à New York city le 24 novembre1941
Ses parents étaient musiciens, son père jouait de la guitare et du violon et sa mère du piano et de la guitare. Vers 1916 sa famille part s’installer à Seattle (Washington). Là, il apprend à jouer du saxophone alto avec le clarinettiste Joe DARENSBOURG après avoir débuté au piano. Par la suite il change pour le saxophone ténor.
Après ses études à Los Angeles, il revient à Seattle et commence une carrière de musicien professionnel avec l’orchestre de Don ANDERSON à Portland (Oregon) en 1929. L’année suivante il revient à Seattle pour jouer dans l’orchestre de Joe DARENSBOURG au « Jungle Temple Inn ».
En 1933 et 1934 il joue avec les « Gene Coy’s Happy Black Aces » sur la côte ouest, puis ensuite quelque temps avec la formation de « Zack » WHITE (1934-35) avant de rejoindre l’orchestre des « Andy Kirk’s Clouds of Joy » au début de 1936. Il reste dans cet orchestre jusqu’ŕ sa mort due à la tuberculose le 24 novembre 1941 à New York.

Gonsalves Paul

Paul GONSALVES

(Saxophoniste ténor)

Né à Boston (Massachusetts) le 12 juillet 1920
Décédé à Londres (Angleterre) le 14 mai 1974.
Il commence par apprendre à jouer de la guitare avec son père.
Adolescent, à Providence (Rhode Island) il entend des enregistrements de Coleman Hawkins et assiste à une performance de Jimmie LUNCEFORD au Théâtre local et décide d’apprendre à jouer du saxophone ténor.

Au cours de ses premières performances professionnelles, il joue des deux instruments : guitare et saxophone ténor.
Durant son service militaire, il est stationné en Inde où il joue et enregistre avec le pianiste Teddy WEATHERFORD à Calcutta en 1943-44.
Démobilisé en 1946 il rejoint l’orchestre de Sabby LEWIS et au cours de l’été remplace Illinois Jacquet dans l’orchestre de Count BASIE où il acquiert en trois ans une réputation de premier saxophoniste dans le style de l’orchestre. Son rôle dans la formation est diminué pendant la période de septembre 1948 à février 1949, quand Basie engage Wardell Gray.

Au cours de l’été 1949, il rejoint brièvement Sabby LEWIS , puis joue dans le grand orchestre de « Dizzy » GILLESPIE d’octobre 1949 à août 1950.
Après la dissolution de l’orchestre de «Dizzy», il se rend à New York où il participe à des jam sessions et en septembre 1950, il entre dans l’orchestre de Duke ELLINGTON au poste vacant de Ben Webster après avoir démontré sa capacité à reproduire le style des solos de Webster.
Son fameux solo de vingt-sept chorus sur _Diminuendo and Crescendo in Blue_ a marqué fortement le public de Newport en 1956 et le retour en force de l’orchestre d’Ellington.
Il reste dans l’orchestre jusqu’ŕ sa mort survenue à Londres le 14 mai 1974, laissant de nombreux enregistrements avec Ellington ou comme leader de petites formations incluant des musiciens de l’orchestre.

Forrest Jimmy

James Robert Jr. «Jimmy» FORREST

(Saxophoniste ténor)

(photo Pierre Lapijover)

Né à St. Louis (Missouri) le 24 janvier 1920
Décédé à Grand Rapids (Michigan) le 26 août 1980
Il commence par apprendre le saxophone alto, puis plus tard change pour le ténor. Enfant, il est membre de l’orchestre dirigé par sa mère, Eva DOWD , qui était une directrice d’orchestre réputée à St. Louis. Au collège il joue avec le pianiste Eddie JOHNSON vers l’âge de quinze ans.
Au cours des étés 1935 à 1937, il joue avec « Fate » MARABLE et avec le « Jeter-Pillars Orchestra »

Après avoir quitté la maison en 1938 pour tourner avec l’orchestre de Don ALBERT , il joue pendant plusieurs années dans des orchestres moins connus.
Au cours de l’été 1942 il rejoint le grand orchestre du pianiste Jay McSHANN en remplacement de Bob Mabane. Peu après il commence à New York une fructueuse association avec Andy KIRK avec qui il reste pendant six ans de 1942 à 1948. Il joue ensuite pendant neuf mois (1949-50) dans l’orchestre de Duke ELLINGTON avant de retourner à St. Louis.
En 1951 il obtient un grand succès avec son enregistrement de « Night Train » basé sur le Happy go lucky local d’Ellington. Plus tard il revient à New York où de 1958 à 1963 il est membre de la formation du trompettiste Harry « Sweets » EDISON. Au cours des années soixante il enregistre comme leader pour la marque Prestige (1960-62) et profite d’une période heureuse avant de souffrir de deux attaques cardiaques au cours de la fin des années soixante.
En dépit de sa mauvaise santé, il est capable de jouer avec le saxophoniste Eddie « Lockjaw » DAVIS en décembre 1966 et avec le trompettiste Harry « Sweets » EDISON vers 1968. Sa santé rétablie, il tourne avec l’orchestre de Count BASIE en juin 1972 en remplacement d’Eddie Davis, puis de nouveau d’octobre à décembre 1972. À partir de décembre, il devient membre permanent de l’orchestre.
En 1977 il quitte Basie pour former un groupe avec le tromboniste Al GREY. Ce groupe perdure jusqu’ŕ son décès qui survient à Grand Rapids (Michigan) le 26 août 1980.

Russin Babe

Irving «Babe» RUSSIN

(Saxophoniste ténor et clarinettiste)

Né à Pittsburgh (Pennsylvanie) le 18 juin 1911
Décédé à Los Angeles (Californie) le 4 août 1984
La véritable orthographe de son nom est RUSIN.
Frère du pianiste Jack RUSSIN , leur sśur « Sunny » était aussi pianiste professionnelle.
Il obtient son premier engagement professionnel en 1926, à peine âgé de quinze ans, avec les « California Ramblers ». Il joue ensuite avec le chanteur Smith BALLEW en 1926-27. En juillet 1928 il vient en Europe avec George CARHART , puis retourne à New York où il joue occasionnellement avec Roger WOLFE KAHN et régulièrement avec le trompettiste « Red » NICHOLS.
En 1930 il joue avec le batteur Ben POLLACK et enregistre beaucoup en free-lance. De l’été 1930 à 1932 il joue souvent avec « Red » NICHOLS , puis avec le « Colombo’s Band » (fin 1932-1933). De 1934 à décembre 1937 il travaille comme copiste chez C.B.S.

De fin 1937 au début de 1938 il joue pendant trois mois avec Benny GOODMAN puis, pendant une longue période, travaille avec le tromboniste Tommy DORSEY. En 1940 et 1941 il dirige son propre orchestre dans diverses résidences à New York, en Floride etc… De mai 1942 à février 1944 il est membre de la formation du saxophoniste Jimmy DORSEY. De 1944 au début de 1946 il effectue son service militaire, jouant dans le « A.F.R.S. Service Orchestra ». De la fin des années quarante aux années cinquante il joue sporadiquement avec Benny GOODMAN. Il apparaît dans le film _The Benny Goodman Story_ et a participé au film _The Glenn Miller Story_.
Par la suite il travaille le plus souvent comme musicien de studio à Hollywood.
Il est décédé à Los Angeles (Californie) le 4 août 1984.

Badini Gerard

G érard BADINI

(Saxophoniste ténor, clarinettiste, pianiste et chef d’orchestre)

(photo Noëlle Ribičre)
Né à Paris (France) le 16 avril 1931
Son père était chanteur lyrique et il a grandi dans une famille musicale. Enfant, il étudie le chant classique et en 1950 apprend la clarinette.
Après avoir joué du jazz traditionnel dans l’orchestre du saxophoniste Michel ATTENOUX , il travaille à partir de 1952 avec les trompettistes Bill COLEMAN et « Peanuts » HOLLAND , la pianiste et chanteuse Lil ARMSTRONG , le saxophoniste soprano Sidney BECHET et le tromboniste James ARCHEY.

Il rejoint le trio du pianiste Claude BOLLING en 1955 et tourne en Europe, en Afrique et dans l’Europe de l’est avec Bolling et avec « Jazz aux Champs Élysées» dirigé par le pianiste Jack DI ÉVAL.

À partir de 1958 il se met au saxophone ténor qui devient son principal instrument, jouant pendant de nombreuses années dans les différentes formations dirigées par Claude BOLLING. Il travaille également en free-lance dans les studios d’enregistrement ainsi qu’avec le trompettiste Roger GU ÉRIN et le vibraphoniste Geo DALY en 1957, avec la chanteuse Alice BABS et Duke ELLINGTON en 1963, le big band de Jean-Claude NAUDE (1963-64), le trompettiste Cat ANDERSON (enregistrement en 1965), le saxophoniste Paul GONSALVES (1965), Jeff GILSON (1968) et les « Swingers » du tromboniste Fran çois GUIN (1968-1971). Il enregistre avec Paul GONSALVES en 1969.
En 1973 il forme la « Swing Machine », un quartette avec le pianiste Raymond FOL , le bassiste Michel GAUDRY et le batteur Bobby DURHAM. Après un séjour aux U.S.A. en 1974 et 1975, il reprend sa «Swing Machine», remplaçant Bobby Durham par Sam WOODYARD , remplacé lui-même en tournée par Sonny PAYNE en 1976. Le groupe accompagne la chanteuse Helen HUMES en 1974. Plus tard il enregistre à nouveau avec Cat ANDERSON en 1977 et repart vivre à New York de 1977 à 1979 où il travaille avec les trompettistes Clark TERRY et Roy ELDRIDGE. Il y dirige aussi un quartette composé des pianistes Gerry WIGGINS ou Dick KATZ , des contrebassistes Major HOLLEY ou Reggie WORKMAN et le batteur Oliver JACKSON.

En 1980 il participe au Festival d’arts africains de Dakar (Sénégal) et enseigne à Paris à partir de 1982. En 1982 il forme la « Super Swing Machine », un big band dans le style du Count Basie Orchestra.

À la fin des années quatre-vingt-dix, des ennuis de santé l’empêchent de continuer à jouer du saxophone. Il se remet donc au piano à partir duquel il dirige son big band.

Wilkerson Don

Donald A. «Don» WILKERSON

(Saxophoniste ténor)

Né à Moreauville (Louisiane) le 6 juillet 1932
Décédé à Houston (Texas) le 18 juillet 1986
Il grandit à Houston et apprend le saxophone alto au Collège. Il fait ses débuts professionnels sur cet instrument à Dayton (Texas) et travaille aussi avec le trompettiste Milt LARKIN à l’« Eldorado Ballroom » de Houston. Il enregistre à l’alto avec le chanteur et pianiste « Little Willie » LITTLEFIELD et peu de temps après change pour le saxophone ténor qu’il va conserver pendant le reste de sa carrière, avec un penchant pour le registre élevé du ténor comme s’il essayait de retrouver le son de l’alto.

À la fin des années quarante et au début des années cinquante il fait de longues tournées d’une soirée avec le chanteur « Big Joe » TURNER , le chanteur et guitariste TBone WALKER et le pianiste et chanteur Amos MILBURN avec qui il fait ses premiers enregistrements au ténor en 1949.

À partir de 1950 il est souvent basé à Houston. En 1952 il enregistre avec le pianiste Danny SMALL à Miami et l’année suivante joue et enregistre avec le pianiste et chanteur Charles BROWN. En novembre 1954 il rejoint le grand orchestre de Ray CHARLES avec qui il reste pendant un an.

Vers 1960 il se rend en Californie, mais continue à revenir souvent à Houston. Au cours des trois années suivantes il enregistre trois albums. Il enregistre aussi avec Ray CHARLES en août 1960 et en septembre 1961, rejoint le nouveau big band de Ray CHARLES avec qui il tourne en Europe de l’automne 1961 au printemps 1962.
Il reste actif jusqu’aux années quatre-vingts mais décède à Houston le 18 juillet 1986.

Myers Bumps

Hubert Maxwell «Bumps» MYERS

(Saxophoniste ténor, alto et baryton)

Né à Clarksburg (Virginie de l’ouest) le 22 août 1912
Décédé à Los Angeles (Californie) le 9 avril 1968
Sa famille se rend en Californie en 1921 et il commence à jouer professionnellement dès l’âge de dix-sept ans avec le « Earl Whaley’s Band » à Seattle.
Au cours des années suivantes il travaille sous la direction de divers chefs d’orchestres de Los Angeles, dont le batteur Curtis MOSBY avec qui il enregistre en 1927-29, le pianiste Lorenzo FLENNOY , le saxophoniste « Big Jim » WYNN , le trompettiste Charlie ECHOLS et le saxophoniste Leon HERRIFORD.
En 1934 il part en Chine, à Shanghai, comme membre du grand orchestre du trompettiste « Buck » CLAYTON. À son retour à Los Angeles en 1936 il travaille avec Lionel HAMPTON et de nouveau avec Charlie ECHOLS avant de séjourner de 1938 à 1940 dans l’orchestre de Les HITE.
En 1941 il joue dans la petite formation des frères Lee et Lester YOUNG. Il y demeure quelque temps et en 1942, joue brièvement chez Jimmie LUNCEFORD avant de revenir avec les fr ères YOUNG à New York en 1942.
Au printemps de 1943 il rejoint le grand orchestre de Benny CARTER à Los Angeles. Après quelques mois de service dans l’U.S. Army, il revient chez Benny Carter en septembre de la même année. Au cours de l’été 1945 il refait un bref séjour chez Jimmie LUNCEFORD et enregistre avec le batteur « Big Sid » CATLETT.

À partir de la fin des années quarante, il travaille surtout en free-lance pour diverses sessions de studio : Le chanteur et guitariste T-Bone WALKER (1947), Benny GOODMAN (1947), le trompettiste Russell JACQUET (1949), la chanteuse Helen HUMES (1952), le contrebassiste Red CALLENDER (1952-54), le batteur Louie BELLSON (1953) et le chanteur Harry BELAFONTE (1958). Il joue et enregistre régulièrement avec Benny CARTER (1943, 1944-46 et 1947-48) et occasionnellement en Californie avec le trompettiste Jake PORTER et Tommy STEWART. En 1961 il effectue une tournée de trois mois avec l’« Horace Henderson’s Band » et par la suite demeure inactif à cause de sa mauvaise santé jusqu’ŕ la fin de sa vie.
Il est décédé à Los Angeles le 9 avril 1968.

Scott Cecil

Cecil Xavier SCOTT

(Saxophoniste ténor et baryton et clarinettiste)

Né à Springfield (Ohio) le 22 novembre 1905
Décédé à New York City le 5 janvier 1964
Frère cadet du batteur Lloyd W. SCOTT (né en 1902).
Leur père était violoniste. Encore adolescent, pendant sa scolarité en 1919, il forme un trio avec son frère à la batterie et le pianiste Don FRYE.
Entre 1921 et 1924 il travaille régulièrement sur les riverboats comme membre de l’orchestre du trompettiste Charlie CREATH. De 1922 à 1929 il dirige avec son frère un orchestre de sept musiciens dans l’Ohio jusqu’au début de 1924, puis au « Royal Gardens » de Pittsburgh. Il joue ensuite au « Herman’s Inn » de New York sous le nom de « Lloyd W. Scott’s Symphonic Syncopators » de juin à octobre 1924. Il retourne ensuite dans l’Ohio où il joue pendant quelques mois. Avant de repartir à New York, il augmente l’effectif de l’orchestre qui passe de sept à dix membres.

À New York il joue brièvement au « 101 Club » puis, du début de 1926 à 1928, en longue résidence au « Capitol Palace ». L’orchestre joue ensuite dans de nombreuses résidences sous le nom de « Cecil Scott’s Bright Boys » jusqu’ŕ la fin des années vingt. À partir de décembre 1927 il est en résidence au « Savoy Ballroom » et enregistre. L’orchestre comprend alors entre autres : le tromboniste Dicky WELLS et les trompettistes Frankie NEWTON et Bill COLEMAN. Par la suite d’autres musiciens passeront dans l’orchestre, tels que le saxophoniste Johnny HODGES , le trompettiste Joe THOMAS , le saxophoniste et violoniste Juice WILSON , les frères Roy et Joe ELDRIDGE ainsi que le saxophoniste « Chu » BERRY.
En 1929 Cecil devient le seul leader de la formation qui continue à tourner et à jouer dans les clubs de New York. En 1932 et 1933 il joue dans l’orchestre du pianiste Earle HOWARD , mais au début des années trente il est victime d’un accident qui l’oblige à interrompre ses activités et, à la suite de complications, il doit être amputé d’une jambe. Une fois rétabli, il enregistre avec le pianiste Clarence WILLIAMS et travaille occasionnellement avec Fletcher HENDERSON , jouant régulièrement avec le « Vernon Andrade’s Orchestra » dans le milieu des années trente. En 1936 et 1937 il joue dans l’orchestre de Teddy HILL à New York et en tournée.

De 1937 à 1942 il est dans un orchestre dirigé par le saxophoniste Alberto SOCARRAS. Il forme ensuite son propre orchestre en 1942 pour jouer en résidence à l’« Ubangi Club » jusqu’en 1944. Il enregistre aussi avec le pianiste Willie « The Lion » SMITH , ainsi qu’avec le trompettiste Henry « Red » ALLEN. Durant la fin de la décade il dirige un trio et joue avec quelques musiciens tels que le trompettiste « Hot Lips » PAGE et le pianiste Art HODES.

De 1950 à 1952 il est avec le « Henry « Chick » Morrison’s Band », puis dans l’orchestre du trompettiste Jimmy McPARTLAND avant de diriger à nouveau une petite formation à New York au « Central Plazza », au « Stuyvesant Casino » et au «Jimmy Ryan’s ».
En 1957 et 1958 il participe au «
Great South Bay Festival » et joue occasionnellement avec d’autres chefs d’orchestre comme le cornettiste Jack FINE.
En août 1959 il joue au Canada avec
Willie « The Lion » SMITH et durant les années soixante continue à se produire régulièrement à New York.

Il est décédé à New York le 5 janvier 1964.