Walder Herman

Herman WALDER

(Saxophoniste alto)

( Herman Walder est au milieu des 3 sax – Orch. Thamon Hayse )
Né à Dallas (Texas) le 2 avril 1905
Décédé : ?
Frère du saxophoniste et clarinettiste
Woodie WALDER.
Il commence par jouer de la trompette dans l’orchestre de
Jerry WESTBROOK , mais à la suite d’un accident, il se tourne vers le saxophone alto qui devient son instrument. Il travaille alors avec la pianiste et chanteuse Laura RUCKER , puis joue dans les orchestres de Terrence HOLDER , George E. LEE , LaForest DENT , Thamon HAYES , Harlan LEONARD et d’autres encore.
Au cours des années cinquante et soixante il continue à travailler à Kansas City, dirigeant son propre orchestre au cours d’une longue résidence au «
Mr. A’s Bar ».
On ignore le reste de sa carrière ainsi que la date et le lieu de son décès.

Carruthers Earl

 

Earl Malcolm «Jock» CARRUTHERS

(Saxophoniste baryton et alto, clarinettiste et chanteur)

(ici avec, ŕ gauche Joe Thomas , ts, et Al Norris , g – Orch. Jimmie Lunceford )
Né à West Point (Missouri) le 27 mai 1910
Décédé à Kansas City (Missouri) le 5 avril 1971
Il fait ses études à Kansas City et suit les cours de la «
Fisk University ».
En 1928 il entre dans l’orchestre de
Bennie MOTEN , puis se rend à St. Louis où il demeure pendant trois ans, jouant avec le trompettiste Dewey JACKSON et Fate MARABLE.
En 1932 il devient membre de l’orchestre de
Jimmie LUNCEFORD et y demeure jusqu’ŕ la mort du chef en 1947 et même au-delà sous la direction du saxophoniste Joe THOMAS et du pianiste Eddie WILCOX. On peut le voir dans un court métrage de l’orchestre Lunceford en 1936.
Après la dissolution de l’orchestre, il retourne à Kansas City où il continue à jouer jusqu’ŕ la fin des années soixante dans divers groupes locaux.
Il est décédé à Kansas City (Missouri) le 5 avril 1971.

Redd Vi

Elvira «Vi» REDD

(Saxophoniste alto et soprano)

Née à Los Angeles (Californie) le 20 septembre 1928
Fille du batteur Alton REDD que l’on peut entendre dans de nombreux orchestres, dont celui de « Kid » Ory.
Elle apprend à jouer du saxophone alto à l’âge de treize ans et joue dans l’orchestre de son école avec la tromboniste Melba Liston.
Elle commence à jouer en 1948 au « Los Angeles Community College » et est très attirée par le style «Bop». Elle devient une soliste importante au cours des années soixante après avoir obtenu son diplôme du « Los Angeles State College of Applied Art and Sciences ».
En 1961 elle joue avec le batteur Shelly MANNE et apparaît en 1962 au « Festival de Jazz » de Las Vegas. En 1964 elle tourne avec Earl HINES , avec notamment des engagements à Chicago et à New York et en 1965-66, dirige un quartette de style bop à San Francisco avec son mari, le batteur Richie Goldberg (décédé en 1994). En 1966 elle se produit au « Festival de Monterey » et en 1967 travaille pour un assez long engagement au « Ronnie Scott’s » de Londres, où elle joue successivement avec Ben WEBSTER , Max ROACH , Archie SHEPP et Coleman HAWKINS.
En juillet 1968 elle travaille dans divers clubs aux U.S.A. et rejoint « Dizzy » GILLESPIE au « Festival de Newport ». Elle tourne ensuite en Afrique et en Europe avec Count BASIE. L’année suivante elle rentre à Los Angeles pour y enseigner. En 1977 elle apparaît au « Marian McPartland’s Jazz Festival » de Rochester.

Elle reste active au cours des années quatre-vingts et au milieu des années quatre-vingt-dix abandonne le métier pour enseigner, travaillant avec des enfants handicapés.

Johnson Howard

Howard William «Swan» JOHNSON

(Saxophoniste alto, clarinettiste, pianiste et arrangeur)

(ici avec Irvin Stokes , tp et George Kelly , ts – Orch. Savoy Sultans de Panama Francis )
Né à Boston (Massachusetts) le 1er janvier 1908
Décédé à New York City le 28 décembre 1991
Frère du guitariste et banjoïste «
Bobby » JOHNSON , décédé en mai 1964, et qui a joué chez Charlie JOHNSON et «Chick» WEBB, entre autres.
Howard commence à jouer avec des orchestres de Boston avant de se rendre à New York pour jouer avec «
Fess » WILLIAMS au « Savoy Ballroom » en 1928, orchestre qu’il dirige pendant les absences du chef. En 1930-31, il travaille avec Billy KATO et le pianiste James P. JOHNSON. Il joue ensuite avec le banjoïste Elmer SNOWDEN avant de rejoindre l’orchestre de Benny CARTER en octobre 1932. Il entre ensuite dans l’orchestre de Teddy HILL , avec lequel il reste pendant plusieurs années, incluant une tournée en Europe en 1937. Au cours de cette tournée, il enregistre avec le tromboniste Dicky WELLS. À la fin de 1938, il joue avec le pianiste Edgar HAYES et en 1939-40, avec la formation du pianiste Claude HOPKINS , travaillant régulièrement comme arrangeur.
En 1941 il tourne dans le sud des U.S.A. avec l’orchestre de
Benny CARTER , accompagnant la chanteuse Maxine SULLIVAN.
De 1946 à 1948 il joue dans le grand orchestre de «
Dizzy » GILLESPIE.
Au cours des années cinquante et soixante, il continue à jouer régulièrement avec le saxophoniste
Lem JOHNSON. Durant les années soixante-dix, il fait partie du « Harlem Blues and Jazz Band », puis tourne et enregistre avec les « Panama Francis’s Savoy Sultans » de 1979 à 1982, apparaissant à la « Grande Parade du Jazz » de Nice (France) en 1979.
Par la suite, il se produit en free-lance.
Il est décédé à New York le 28 décembre 1991.

Barefield Eddie

Edward Emmanuel « Eddie » BAREFIELD

(Saxophoniste alto & ténor – Clarinettiste)

Né à Scandia, près de Madrid (Iowa) le 12 décembre 1909

Décédé à New York City le 4 janvier 1991

Il étudie le piano à l’âge de dix ans, puis à treize ans apprend seul le saxophone alto.

Il obtient son premier travail professionnel en 1926 avec les « Edgar Pillar’s Night Owls ».

Il joue ensuite avec le « Isler’s Gravy Show », Virginia RAVEN, Don PHILLIPS et les « Ethiopian Serenaders ».

À l’automne 1928 il dirige un septette à Minaqua dans le Wisconsin.

Ce groupement se transforme en « big band » lorsque Eli RICE en prend la direction, BAREFIELD demeurant membre de l’orchestre.

Au printemps de 1930 il joue dans la formation du cornettiste Oscar « Bernie » YOUNG.

Il passe ensuite un temps dans l’orchestre de Grant MOORE, puis dirige et co-dirige plusieurs petites formations à Minneapolis avant de rejoindre l’orchestre de Benny MOTEN en 1932, avec lequel il se rend à New York.

Il le quitte en 1933 pour rejoindre Zack WHYTE à Columbus dans l’Ohio, avec qui il reste peu de temps.

Il dirige ensuite son propre orchestre, puis joue avec les « Cotton Pickers » (1933) avant de rejoindre Cab CALLOWAY à l’automne 1933.

Il demeure dans cette formation jusqu’en 1936, incluant un tour en Europe en 1934.

Il se fixe ensuite à Los Angeles et joue avec le « Charlie Echol’s Band », puis forme son propre grand orchestre en juin 1936.

Par la suite, il dirige diverses formations sur la côte ouest, notamment un trio dans la « Bargain with Bullets’ Revue » en 1937.

Cette année-là il travaille aussi avec Les HITE.

De janvier à septembre 1938 il joue dans l’orchestre de Fletcher HENDERSON, puis à l’automne rejoint celui de Don REDMAN.

En 1939 il revient chez Cab CALLOWAY, puis forme à nouveau son propre orchestre et joue dans diverses résidences à New York, notamment au « Mimo Club » au cours de l’été 1940.

Durant les années quarante il devient musicien copiste pour la compagnie de disques ABC et pour la station de radio WOR.

En 1941 il joue avec Benny CARTER au sein d’un sextette, puis en 1942 devient brièvement directeur musical de l’orchestre d’Ella FITZGERALD.

Il quitte son travail de copiste en 1946 pour travailler en 1947 avec Duke ELLINGTON et Wilbur De PARIS.

À partir de 1948 il travaille à Broadway comme directeur musical de la pièce « Un tramway nommé désir » jusqu’en 1949.

Il continue ensuite ce travail pour divers spectacles de Broadway jusqu’en 1970, écrivant aussi des arrangements.

De juillet à décembre 1950 il joue encore avec Fletcher HENDERSON, travaillant aussi en studio avec Sy OLIVER.

En 1951 il tourne en Uruguay avec Cab CALLOWAY.

En 1953 il tourne avec Don REDMAN et joue brièvement en 1955 avec les « Dukes of Dixieland ».

En 1956 il est à nouveau avec Cab CALLOWAY à Las Vegas et à Miami, puis vient en tournée en Europe avec le pianiste Sammy PRICE.

En 1960 il est engagé comme directeur musical de la revue « Jazz Train » (comprenant une tournée en Europe).

En 1963 il joue à New York avec Paul LAVALLE, puis avec Wilbur De PARIS (fin 1964) et de nouveau avec Paul LAVALLE en 1965.

En 1969 il joue avec les « Saints and Sinners », formation co-dirigée par le pianiste Charles Coleridge « Red » RICHARDS et le tromboniste Victor Vic DICKENSON.

En 1976 et 1977 il est à la « Grande Parade du Jazz » de Nice (France) et en 1976 enregistre à Barcelone avec la chanteuse Carrie SMITH et Victor Vic DICKENSON.

De 1971 à 1982 il est membre de l’orchestre du « Ringling Brothers & Barnum & Bailey Circus ».

Le reste de sa carrière, il travaille en free-lance avec Stan RUBIN, le trompettiste Dick VANCE, le « Harlem Blues and Jazz Band » et avec Illinois JACQUET.

Il est décédé à New York le 4 janvier 1991

Holmes Charlie

Charles William «Charlie» HOLMES

(Saxophoniste alto et soprano, clarinettiste et flûtiste)

Né à Boston (Massachusetts) le 27 janvier 1910
Décédé près de Boston (Massachusetts) le 12 septembre 1985
Camarade d’enfance de Harry Carney et de Johnny Hodges, il a toujours été très admiratif de ce dernier et influencé par son style.
Il étudie la musique à Boston avec Joseph WAGNER et à contre cśur, apprend le hautbois et joue en 1926 dans le « Boston Civic Symphony Orchestra ». Peu après il achète un saxophone alto et arrive à convaincre son professeur et ses parents que c’est sur cet instrument qu’il souhaite s’exprimer. Une semaine plus tard il joue professionnellement.

En 1927 il se rend à New York avec Harry Carney et joue brièvement avec « Chick » WEBB et d’autres avant de rejoindre un orchestre dirigé par le batteur George HOWE qui est remplacé par le pianiste Luis RUSSELL. Mis à part une période (1931-32) avec le « Mills Blue Rhythm Band », il demeure dans l’orchestre de Luis Russell jusqu’en septembre 1940. En février-mars 1941 il joue à New York avec le trompettiste Bobby BURNET et au cours de l’été abandonne un temps la musique et revient à Boston.
En 1942 il reprend du service dans le grand orchestre de Cootie WILLIAMS avec qui il demeure jusqu’en 1945. Il tourne ensuite avec Jesse STONE pour l’ USO (United States Overseas Show) . Il joue après brièvement dans le sextette de John KIRBY (début 1947) et plus tard dans le sextette du pianiste Billy KYLE.

Il a beaucoup enregistré au cours de ces années : avec « King » OLIVER (1928-29), Victoria SPIVEY (1929), Henry « Red » ALLEN (1929-30), J.C. HIGGINBOTHAM (1930) ainsi qu’avec « Fats » WALLER (décembre 1929) et avec Louis ARMSTRONG entre 1935 et 1940 et bien sûr avec l’orchestre de Luis RUSSELL.

Retiré du métier, il travaille dans une Compagnie d’assurance de Wall Street, mais joue pour quelques engagements au cours des années soixante et enregistre avec le tromboniste Clyde BERNHARDT (1972-75) et en Suède avec le groupe KURSBANDET (1975).
Il est décédé près de Boston le 12 septembre 1985.

PAYNE Cecil

Cecil PAYNE

(Saxophoniste baryton)

(ŕ l’extręme droite, 1er rang – Orch. Count Basie )
Né à New York City le 14 décembre 1922
Il grandit dans une famille de musiciens et commence par apprendre à jouer de la guitare, puis du saxophone. Plus tard il est clarinettiste dans un orchestre militaire de 1943 à 1946.
C’est en 1946 qu’il commence à jouer du saxophone baryton dans l’orchestre de
Clarence BRIGGS et enregistre son dernier travail à l’alto à la fin de l’année, lors d’une séance avec le tromboniste J.J. JOHNSON. Il joue ensuite brièvement avec le trompettiste Roy ELDRIDGE , puis devient membre du «big band» de « Dizzy » GILLESPIE de 1946 à 1949.
Après la dissolution de l’orchestre, il joue avec le saxophoniste
James MOODY et le pianiste Tadd DAMERON. Il travaille ensuite en free-lance de 1949 à 1952, avant de tourner avec « Illinois » JACQUET de 1952 à 54. Il abandonne la musique temporairement, puis avec le pianiste Kenny DREW , il joue et compose pour Jack GELBER dans The Connection (1961-62). En 1963 et 64 il est soliste dans le groupe afro-cubain de MACHITO et membre de l’octette du saxophoniste Lucky THOMPSON. En 1964 il tourne en Europe avec Lionel HAMPTON , puis quitte à nouveau la musique. En 1966 il revient sur la scène musicale avec le pianiste Randy WESTON. De septembre 1966 à 1968 il joue avec Woody HERMAN , puis avec « Dizzy » GILLESPIE (1968). Il joue ensuite à deux reprises avec Count BASIE , de décembre 1969 à mai 1970 et de nouveau de novembre 1970 à août 1971.

Au cours des années soixante-dix il dirige ses propres groupements par intermittence. En 1974 il joue avec le « New York Repertory Orchestra » et tourne en Europe comme membre d’un show : « The Musical Life of Charlie Parker ».
De 1977 à 1979 il travaille avec Benny CARTER et enregistre avec Nick BRIGNOLA. Au début des années quatre-vingts, il est membre de « Dameronia ». Plus tard il apparaît au Festival de Jazz de Berlin pour un set mettant en vedette les saxophonistes barytons (1985). En 1986 il joue avec le pianiste Richard WYANDS en trio à San Francisco et prend part au show télévisé « Great Performances » dans un épisode consacré à Gillespie. (1988).

À la fin des années quatre-vingts, il rejoint le «big band» d’ «Illinois » JACQUET. On peut le voir dans le film Texas Tenor : The Illinois Jacquet Story (1991).
Il continue à diriger de petits groupements durant les années quatre-vingt-dix, surtout à Philadelphie et à New York, et tourne comme co-leader d’un quintette avec le saxophoniste Herman « Junior» COOK.

Richard Marc

Marc RICHARD

(Saxophoniste alto et ténor, clarinettiste et chef d’orchestre)

(photo Pierre Robin)
Né à Neuilly-sur-Seine (France) le 22 novembre 1946
Il fait ses débuts à la clarinette et au saxophone avec un orchestre dirigé par le batteur Dominique OBADIA.
En 1963 il se met au cornet pour jouer avec les « Haricots Rouges », puis avec le « Raymond Fons èque’s Washboard Five» (1964). Il joue ensuite régulièrement comme saxophoniste et clarinettiste avec les « Jazz O’Maniacs » dirigés par le cornettiste Dan VERNHETTES (1964-71). Par la suite il joue de divers instruments avec le « Watergate Seven Plus One » (1974, 1977-92) et le « Melanie Jazz Band » (1975).
Avec les saxophonistes Chris WOODS , Jean-Claude FORENBACH , Andr é VILLÉGER et le trio du pianiste Georges ARVANITAS , il recrée les fameux arrangements pour quatuor de saxophones de Benny Carter de 1939.

En 1976 il est le co-fondateur de l’« Anachronic Jazz Band » avec lequel il joue jusqu’en 1980, participant à la « Grande Parade du Jazz » de Nice. Il joue aussi dans un style moderne avec le « Jef Gilson’s Europamerica Band » (1976-77). Par la suite il travaille avec l’ex-batteur ellingtonien Sam WOODYARD , le trompettiste Bill COLEMAN (1980), à nouveau Raymond FONS ÈQUE (1984), Cab CALLOWAY (1985), « Irakli Jazz Four » et le «big band» du batteur Fran çois LAUDET (1994-97). Depuis une dizaine d’années il dirige son propre «big band» : le « Paris Swing Orchestra ».

Criss Sonny

William «Sonny» CRISS

(Saxophoniste alto)

Né à Memphis (Tennessee) le 23 octobre 1927
Décédé à Los Angeles (Californie) le 19 novembre 1977
Il travaille principalement à Los Angeles où il vit depuis 1942. Il y fait ses études secondaires avec Hampton Hawes et apprend la musique avec un pionnier du jazz Samuel BROWNE.
En 1945 il commence à jouer à Chicago avec Johnny OTIS , puis retourne à Los Angeles et joue en février et mars 1946 dans le quintette de Charlie PARKER. De mars à l’été il joue dans l’orchestre du trompettiste Howard McGHEE avec Parker et le saxophoniste Teddy Edwards au « Club Finali », au « Billy Berg’s Swing Club » et au « Hi-De-Ho Club ».
D’avril 1947 au début de 1948 il est membre de l’orchestre du trompettiste Al KILLIAN avec lequel il tourne sur la côte ouest et enregistre avec Billy ECKSTINE. Durant cette période il enregistre aussi avec la formation de McGHEE au cours de concerts « Just Jazz » organisés par Gene Norman au « Pasadena Civic Auditorium » (avril 1947). En juillet 1947, il enregistre aussi avec les « Bopland Boys », formation comprenant Howard McGhee, les saxophonistes Wardell Gray et Dexter Gordon et le pianiste Hampton Hawes au cours du « Hollywood Jazz Concert » au « Elks Auditorium » de Los Angeles.
Il répète brièvement avec l’orchestre de Gerald WILSON à l’automne 1948 avant de partir en tournée avec le « Jazz at The Philharmonic » de Norman Granz (hiver 1948). Au cours de cette période, il joue aussi sur la côte est et à Chicago avec le saxophoniste Flip PHILLIPS. Il revient ensuite sur la côte ouest et enregistre en qualité de leader. Il rejoint après les saxophonistes Teddy EDWARDS et Dexter GORDON et Hampton HAWES au « Bop City » de San Francisco (automne 1949) et finit l’année au « Light house » à Hermosa Beach (Californie).

En 1950 il tourne pour le J.A.T.P. au sein d’un septet comprenant le pianiste Bobby TUCKER , le bassiste Tommy POTTER et le batteur Kenny CLARKE , accompagnant aussi le chanteur Billy ECKSTINE. Au début de 1952 il joue occasionnellement avec le saxophoniste baryton Gerry MULLIGAN et en juin 1952 avec Charlie PARKER , le trompettiste Chet BAKER et le pianiste Al HAIG au « Trade Wind » d’Inglewood (Californie). Il tourne en 1955 avec un show sous le nom de Stan KENTON (mais sans être membre de cet orchestre). Il entre ensuite dans l’orchestre du batteur Buddy RICH avec lequel il travaille jusqu’en 1959. Il dirige aussi de temps en temps ses propres groupements.
De retour à Los Angeles, il apparaît dans un épisode d’une série télévisée « Jazz on Stage » (vers 1960). De 1962 à 1965 il vit en Europe, jouant avec Kenny CLARKE dans le film Le glaive et la balance (1962). Il participe à la grande jam session du 30 e anniversaire du Hot Club de France à Paris (1962) et en 1963 joue aux « Trois Mailletz » avec le pianiste Henri RENAUD et enregistre.
De retour à Los Angeles, il a des difficultés à trouver un travail régulier. Entre 1956 et 1969 il enregistre plusieurs fois. Il apparaît au « Shelly Manne’s Hole » à Hollywood (1965), au « Village Vanguard » de New York (1966), ainsi qu’au « Festival de Newport » (1968).
Au cours des années soixante-dix il passe beaucoup de temps au service de la Communauté, comprenant des prestations dans les écoles. En 1973-74 il tourne en Europe. En 1975 sa carrière commence à s’améliorer, mais il souffre d’un cancer à l’estomac. Craignant une fin douloureuse, il se suicide à Los Angeles le 19 novembre 1977.

De Villers Michel

Michel De VILLERS

(Saxophoniste alto et baryton, clarinettiste et chef d’orchestre)

(photo source internet)
Né à Villeneuve-sur-Lot (France) le 13 juillet 1926
Décédé à Mont St. Aignan (France) le 25 octobre 1992
Son nom véritable est : Michel de Montaugé

Il étudie le saxophone dès l’âge de quatorze ans et fait ses débuts professionnels avec un quartette en 1943. En 1946 et 47 il joue et enregistre avec Django REINHARDT et effectue une tournée avec le trompettiste Rex STEWART en 1947.
Il travaille ensuite en qualité de membre de l’orchestre du Théâtre É douard VII avec le saxophoniste Don BYAS , le trompettiste Bill COLEMAN et le vibraphoniste Geo DALY (1948).
Jusqu’en 1950 il joue le plus souvent du saxophone alto et à l’occasion de la clarinette ; mais par la suite il double également au saxophone baryton.
En 1948 il enregistre sous la direction du saxophoniste Jean-Claude FORENBACH et également avec le pianiste Andr é PERSIANY (1949, 1954-55, 1958), le vibraphoniste Geo DALY (1950, 1953), le batteur G érard « Dave » POCHONET (1953-54) et le pianiste Jack DIEVAL (1956-57, 1959).
Il enregistre également avec les musiciens américains de passage : les trompettistes « Buck » CLAYTON (1953), Jonah JONES (1954), Bill COLEMAN , sous le pseudonyme de «Low Reed» (1955-56) et avec le saxophoniste Lucky THOMPSON (1956). Il apparaît dans un court métrage, Jam Session (1951), avec Geo DALY et Andr é PERSIANY.
Menant une carrière active, il se produit en Belgique, Autriche, Hollande, U.R.S.S. et Israël.Plus tard il collabore à la revue Jazz Hot et durant une longue période, il cesse son activité de musicien.
En 1980 il dirige un atelier musical avec le batteur Christian GARROS à Mont St. Aignan, près de Rouen. Ils tournent ensemble en quartette avec le trompettiste Roger GU ÉRIN et le contrebassiste Pierre MICHELOT. En 1981 il forme un duo avec le guitariste Marc FOSSET.
Il est décédé chez lui, à Mont St. Aignan, le 25 octobre 1992.